Collecte de l’Avent du 11 décembre 2022 : action vivre ensemble.

Payer son loyer ou se chauffer, se soigner ou se nourrir, payer les factures ou les frais de scolarité… Face à la montée des prix, voilà les choix ‘’indécents’’ auxquels sont confrontés les ménages les plus précarisés.
 
L’alimentation : un droit, pas un sparadrap !
 
Tel est le thème de la campagne de l’Avent 2022 de l’Action Vivre Ensemble (AVE)
600 000 personnes seraient aujourd’hui concernées par la précarité alimentaire, un chiffre qui ne peut que croître en raison de l’augmentation des prix de l’énergie et de l’inflation généralisée qu’elle entraîne.
Les organismes d’aide alimentaire sont toujours davantage sollicités. Mais l’aide alimentaire n’est qu’une réponse aux urgences. Elle ne peut que gérer la précarité alimentaire, non l’éradiquer. Or, par facilité politique, elle tend à devenir de plus en plus une réponse institutionnelle.
Sans une politique structurelle de meilleure répartition des richesses, de lutte contre les causes profondes de la pauvreté, d’accès à une alimentation suffisante et saine… ; le droit à l’alimentation pour tous, qui est une droit humain fondamental, restera lettre morte.
La guerre en Ukraine et les conflits aux quatre coins de notre village planétaire accroissent les risques de famine.
A quand la réalisation de la prophétie d’Isaïe ?
« De leurs épées, ils forgeront de socs de charrue, et de leurs lances, des faucilles. On ne lèvera plus l’épée nation contre nation, on ne s’entraînera plus à la guerre. » (Is 2,5)
En attendant l’avènement de la ‘’paix perpétuelle’’ entre nations, tâchons de soulager nos voisins immédiats.
 Cette année, à Bruxelles, AVE soutient 27 associations de lutte contre les précarités sociales lesquelles, in fine, mènent toutes à l’insécurité alimentaire. Nous sommes invités à les soutenir financièrement.
La recette des collectes effectuées en nos églises seront réparties entre ces différentes associations.
Pour plus d’informations sur la campagne de cet Avent 2022 et sur les associations sélectionnées : voir le site www.vivre-ensemble.be ou la page Facebook de l’Asbl.
 
Pour un virement : 
IBAN BE91 7327 7777 7676
BIC CREGBEBB
Bénéficiaire : Action Vivre Ensemble
Communication : 7057 Avent Solidaire.
 
Merci pour votre générosité.

Le 7 décembre 2022 :"Mieux comprendre pour mieux agir"

Vivez l’expérience de la Fresque du Climat.

Nous sommes témoins, parfois ignorants, des dégâts causés par l’homme à notre maison commune.

Nous vous invitons à une soirée autour de la fresque du climat, un atelier de 3h ludique et collaboratif en trois temps :

  • phase de réflexion pour découvrir les données climatiques et reconstruire les liens de causalité,
  • phase de créativité pour retracer les liens et illustrer la fresque,
  • phase de discussion pour partager ses émotions et réfléchir collectivement aux pistes d’action concrètes.

Quelle est ma relation, en tant que chrétien, avec la terre, comment je suis appelé à la protéger, et comment puis-je donner une suite à cette démarche.

L’atelier aura lieu le Mercredi 7 décembre, de 19h à 22h dans la salle paroissiale de Notre Dame du Rosaire - n.36 avenue Montjoie (le parking sera accessible et le covoiturage plus que recommandé).

L’atelier est ouvert à tous, de 15 à 99 ans, venez seul, en famille ou entre amis pour découvrir, discuter et se mettre en route !

Pour vous inscrire écrivez un mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Dimanche 13 novembre au Rosaire

Le dimanche 13 novembre a été marqué par la venue de nos scouts et guides à la messe.
Quel plaisir de se retrouver tous ensemble ! Il y avait presque 200 jeunes à participer à ce moment de partage et de spiritualité.
Il est vrai que les fédérations scoute et guide ne prônent plus leur appartenance catholique mais la spiritualité ouverte à tous.  Le Rosaire reste toutefois très attaché à la paroisse et aux valeurs chrétiennes !
La messe de ce dimanche a donc été un moment d’accueil de tous et l’occasion de faire découvrir à certains de nos jeunes la foi chrétienne.
 
Nous tenions à remercier chaleureusement l’abbé Christian Tricot, que nous connaissons mieux de son totem Marcassin.  Il a su accrocher nos jeunes tant par ses paroles que ses chansons.  Il redonne espoir à notre jeunesse sur ses capacités à inverser la tendance dans le monde.  Il a rappelé que nos jeunes sont l’avenir et pourront apporter les solutions par exemple au réchauffement climatique.
Il leur a également rappelé l’importance du pardon et la joie que procure la foi en Dieu.  Nos jeunes avaient préparé quelques intentions qui sont le reflet de leurs inquiétudes actuelles mais leurs mots étaient remplis d’espoirs.
Pour ce magnifique moment de joie, merci.
 

Lydie, Animatrice d’unité

« Si l’un d’entre vous est malade, qu’il appelle les prêtres de l’Eglise ; ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.  Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade ; le Seigneur le relèvera, et s’il a commis des péchés, il recevra le pardon. »

L’onction des malades

Sacrement de la Tendresse et du Réconfort Divins et non des mourants.

À quoi ça sert ?

En général, tous les sacrements de l’Église sont d’abord signes et manifestations du sacré, la manière concrète de la mise en œuvre de la relation de Dieu avec les hommes.  Chaque sacrement est un ensemble de mots, de geste et de symboles qui témoignent de la tendresse de Dieu envers les hommes à chaque fois qu’ils sont célébrés.  Il y a ceux qui ne se reçoivent qu’une seule fois (le baptême, la confirmation, le mariage et l’ordre) et d’autres qu’on peut recevoir plusieurs fois : l’eucharistie, la réconciliation et éventuellement l’onction des malades.  Dans ces sacrements, le croyant espère et reçoit la grâce et la force qui vient de Dieu en fonction des circonstances et des besoins. Cependant, chaque sacrement a un but précis.

Pour quel but ?

Le sacrement de l’onction des malades a pour but de donner une aide spéciale au chrétien confronté aux difficultés d’une maladie ou bien même celles de la vieillesse.  Longtemps considéré comme le sacrement des mourants, le sacrement de l’onction est plutôt le sacrement de la manifestation et de la présence du Seigneur à nos côtés dans les moments d’épreuve que sont la maladie ou bien même la vieillesse.  C’est en fait une démarche du croyant qui remet cette étape de sa vie entre les mains du Seigneur pour affronter cette épreuve avec courage en union avec Lui dans la paix, la confiance et la sérénité.  Tout comme le sacrement de réconciliation, le sacrement de l’onction des malades se veut aussi guérison et réconfort divin.  Le sacrement de l’onction des malades nous aide à nous pacifier avec nous-mêmes, avec nos proches et avec Dieu.  C’est donc une autre forme de réconciliation profonde, qui demande peut-être du temps, mais la grâce du sacrement nous accompagne surement sur ce chemin de libération.  Par ce même sacrement, nous saisissons encore mieux le sens de la mission de Jésus-Christ d’être venu pour guérir les malades et sauver les pécheurs (Luc 5 :32).

La célébration de ce sacrement consiste en l’onction d’huile bénite par le prêtre dans les mains (et/ou sur le front) du croyant qui le demande.  Cette huile sainte ou huile bénite est consacrée par l’évêque lors de la messe chrismale de chaque année.  Toujours lors de la célébration de ce sacrement, le prêtre impose aussi les mains sur le croyant malade ou âgé, en signe de tendresse, de douceur et de réconfort qui vient de Dieu. Comme le dit clairement cette parole qui accompagne l’acte de l’onction avec l’huile sainte dans les mains et/ou sur le front des malades :

‘‘Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint.  Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’il vous sauve et vous relève.’’

Si donc la maladie apporte la souffrance, l'inquiétude et parfois même le dégout de la vie, le sacrement de Dieu raffermit la confiance, redonne la force et le courage de supporter l'épreuve dans l'assurance apaisante.  Dans ce mouvement, le croyant traverse l'épreuve dans la proximité avec Dieu dans le Christ.

Merci d'avoir toujours été là !

Rentrée pastorale du 10 octobre 2022 à la basilique de Koekelberg


L’église de Bruxelles a vécu sa RENTREE pastorale ce dimanche 10 octobre ensemble avec tout le diocèse de Malines-Bruxelles à Koekelberg
C’est dans ce lieu particulier de prière et apte à abriter les grandes foules ou les grands moments que le cardinal Jozef De Kezel invitait tout qui le voulait à marquer le chemin synodal de manière particulière au moment où la phase continentale commence et après que la phase diocésaine se soit achevée.
Mais si le cardinal voulait aussi réunir ses co-diocésains c’était pour nous communiquer sa toute fraîche et nouvelle Lettre Pastorale d’octobre 2022, écrite de manière à nous aider à poursuivre le cheminement lancé par le pape. Vous pouvez retrouver le texte de cette lettre sur notre site d’UP Grain de Sénevé via le lien hypertexte cf http://www.graindeseneve.be/medias/files/202210-lettre-pastorale-octobre-2022-poursuivre-le-chemin-synodal-synode-2021-2023.pdf
Voici déjà quelques phrases sorties de ce document pour vous inviter à lire plus avant … Bonne lecture … !


- « Adopter une toute autre attitude et poser un autre regard. »
- « Quel est le rapport de l’Eglise avec le monde et comment se situe-t-elle dans la société ? »
- « La collégialité et la synodalité sont le juste chemin à suivre dans la manière avec laquelle les tâches sont partagées et l’autorité est exercée dans l’Eglise. »
- « Beaucoup aspirent à une liturgie plus vivante dans un langage qui soit compréhensible (…) l’inculturation reste toujours aussi importante, y compris en Occident, afin de trouver des mots qui touchent le coeur de l’homme d’aujourd’hui »
- « Je partage – dit le cardinal De Kezel – l’espoir de beaucoup que les prochain Synode prenne les décisions justes et nécessaires. Rencontrer toutes les attentes est évidemment impossible. Le rapport final pour notre diocèse rend bien compte de ce qui vit dans la communauté chrétienne mais il montre aussi que tous ne pensent pas la même chose et n’ont pas les mêmes attentes. Les attentes vont en sens divers ainsi que les options quant au chemin à suivre. Il nous faut apprendre à vivre avec ce fait. »
- « L’unité de l’église reste néanmoins un souci ; elle est tellement importante pour l’avenir ! »
- « Il est faux de croire que, maintenant que le processus synodal est derrière nous, nous n’avons plus qu’à attendre des résultats venant de « plus haut ». Nous avons appris quelque chose qui gardera toute son importance : nous avons appris à nous écouter mutuellement (…) Il n’y a pas de dialogue sans écoute bienveillante »
- « Tous les changements et renouvellements que nous attendons n’auront de sens que si nous ne perdons pas cela de vue : qu’ils nous aident à devenir une Eglise plus fraternelle qui mette effectivement en pratique le commandement que le Seigneur nous a laissé. »
- « Dans cette mission de faire connaître l’Evangile, force est de constater que nous éprouvons une grande impuissance. »
- « Citation du Pape François : Le problème n’est pas d’être peu nombreux mais d’être insignifiants, de devenir un sel qui n’a plus la saveur de l’évangile »
- « Ne pas conquérir mais être présent, telle est notre mission. »
- « Les temps ont certes fortement changé, mais cela ne nous dispense en rien de notre mission. « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! »
- « Douceur et respect : ces deux mots me sont devenus très chers ! Ils sont très importants pour la manière dont l’Eglise est présente dans la société. »
- « Respect et douceur pour nos contacts avec des membres de l’église mais aussi … pour nos rencontres avec des personnes en dehors de l’église ou avec celles qui en sont un peu éloignées ou encore celles qui sont en recherche. »
- « L’Eglise ne peut annoncer l’Evangile qu’à la condition de partager le sort de l’Humanité. C’est impossible en usant de violence verbale ou avec une attitude cléricale, mais uniquement par la rencontre pleine de respect des personnes. »

- « Telle est la route que nous pouvons emprunter aujourd’hui. C’est le chemin synodal que nous avons à poursuivre. Rester fidèle et ne pas désespérer. Se soutenir mutuellement et ne pas abandonner. S’aider à continuer à découvrir la beauté de l’Evangile. Ne pas croire que le sens de notre mission peut être évalué par des résultats quantifiables. Continuer à s’écouter et ne pas « céder à l’esprit de parti ni de vanité » Et surtout trouver joie et espérance dans la foi que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu »
- « En son Fils, mort et ressuscité, Il nous a aimés, nous et le monde, jusqu’au bout. Ce qu’Il a commencé, Il le mènera à son terme : « Voyez, Je fais toutes choses nouvelles (Ap 21,5) »


Le cardinal Jozef De De Kesel a pris le temps après avoir présenté les articulations de sa toute fraîche lettre pastorale de répondre à certaines des questions qui lui ont été transmises. Ce fut très instructif. On se rend compte qu’en osant une parole, le cardinal ne peut bien entendu pas tout dire ... il faut faire des choix …
Quand on lui a demandé ce que les évêques allaient faire maintenant de tout ce qui avait été récolté dans la phase diocésaine locale, il était un peu décontenancé et semblait se poser lui-même la question.
Il a mis en avant combien lui-même a été touché par ce qui a été exprimé et recueilli et qui l’inspire aujourd’hui. Il a insisté aussi qu’il ne fallait pas attendre le synode des évêques pour poursuivre le chemin, sa lettre pastorale étant une invitation à poursuivre le chemin et garder ce cadeau de l’écoute bienveillante.
Il a aussi dans ses réponses rappelé que avant tout il faut dire que nous ne partons pas non plus de nulle part et que beaucoup de belles et bonnes choses ont été faites, et se font et se feront … RENDONS GRACE A DIEU pour cela … il reste des choses à modifier, à poursuivre, à créer … mais ne croyons pas non plus que tout va être modifié d’un coup de baguette magique : ne croyons pas non plus que le chemin synodal serait réussi si tout se passait comme nous le souhaitons nous-même personnellement … Nous sommes dans cette démarche devant des désirs parfois très divers, voire opposés … Le cardinal ajoutant que l’unité dans l’église doit être cherchée et qu’elle n’est pas garantie ipso facto … Mais Dieu fait toutes choses nouvelles, dans la mesure où nous nous remettons entre ses mains !


A bientôt pour en vivre,
Ab Michel Rongvaux